3 tendances informatiques en 2025

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Avancer en dépit des technologies traditionnelles en perte de vitesse ; l’informatique quantique et neuromorphique, et l’informatique photonique constituent des innovations du numérique. En 2025, il existe trois tendances dominantes : l’informatique green, l’informatique hybride et l’informatique spatiale. Ces nouvelles possibilités, alliant durabilité, performance et interactivité immersive, augure de potentialités pour l’entreprise contemporaine.

Les systèmes informatiques conventionnels ne parviennent plus à répondre à toutes les exigences croissantes des entreprises contemporaines. Pour répondre à ces exigences, de nouvelles solutions apparues au premier plan des sciences informatiques, comme l’informatique quantique, neuromorphique et photonique, permettent d’envisager des promesses et des transformations. Cet article s’attachera à discerner les trois grandes tendances informatiques en devenir pour l’année 2025, à savoir l’informatique économe, l’informatique hybride, et l’informatique spatiale.

Qu’est-ce que l’informatique quantique ?

L’informatique quantique réutilise les caractéristiques de la mécanique quantique (décrit le comportement des objets physiques au niveau nanoscopique) pour résoudre les problèmes qui dépassent les capacités des ordinateurs classiques les plus puissants.

Qu’est-ce que l’informatique neuromorphique ?

L’informatique neuromorphique explore de nouvelles architectures de calculs en s’inspirant du fonctionnement du cerveau.

Qu’est-ce que l’informatique photonique ?

L’informatique photonique utilise la lumière à la place de l’électricité. Le transfert de l’information se fait en effet au travers des photos au lieu des électrons (tout comme les câbles à fibres optiques qui ont remplacé les fils de cuivre dans les réseaux informatiques).

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Découvrez notre article sur les 6 tendances technologiques en 2025

I) L’informatique économe en énergie

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Le contexte de cette tendance informatique

Aujourd’hui, la question de l’énergie consommée par l’informatique devient un enjeu central. L’essor des technologies de calcul intensif (IA, simulations complexes) nécessitent d’importantes ressources énergétiques, notamment dans les centres de données. Cette situation place l’informatique économe au cœur des solutions recherchées pour répondre à ces défis.

L’optimisation énergétique s’érige ainsi en enjeu majeur parmi les grandes tendances informatiques 2025. Au-delà de la seule performance technique, il s’agit d’ériger l’efficacité énergétique comme un axe de développement durable. En intégrant pleinement la dimension environnementale, les nouvelles technologies, l’informatique neuromorphique ou quantique, portent des espoirs d’invention tant pour le business que l’environnement.

L’informatique économe ne se limite pas à réduire les coûts : elle redéfinit les priorités de l’industrie, en s’inscrivant dans une dynamique où puissance de calcul et durabilité ne sont plus incompatibles. Cette évolution marque un tournant majeur dans la manière de concevoir et d’utiliser les technologies numériques.

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est responsable de 1,8 à 3,9 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. 

Source : IBM

La définition de l’informatique économe en énergie

L’informatique économe en énergie, aussi appelée informatique verte ou green computing, regroupe l’ensemble des technologies, pratiques et stratégies visant à réduire la consommation énergétique des systèmes informatiques, tout en optimisant leur efficacité. Cette approche va au-delà de l’efficacité énergétique en intégrant les énergies renouvelables et en réduisant l’impact environnemental des technologies.

Cette démarche couvre tout le cycle de vie des équipements, de leur conception durable à leur usage optimisé et leur élimination responsable. Les centres de données, fabricants et utilisateurs finaux sont au cœur de cette évolution visant à promouvoir le développement durable.

En tant que pilier clé des tendances informatiques de 2025, l’informatique économe en énergie redéfinit les standards du secteur, prouvant qu’innovation technologique et responsabilité environnementale peuvent coexister harmonieusement.

Quelques exemples d’application de l’informatique verte
  • Optimisation des centres de données
    Pour réduire les coûts d’exploitation, il est essentiel de diminuer la consommation énergétique des serveurs et des systèmes de refroidissement. Cela peut être réalisé par le biais de technologies avancées telles que le refroidissement liquide, ainsi que par des logiciels intelligents capables d’ajuster les ressources en fonction des charges de travail en temps réel.
  • Développement de produits durables
    La conception d’appareils informatiques—y compris les ordinateurs, serveurs et objets connectés—est orientée vers une consommation énergétique réduite. Cela passe par l’intégration de composants optimisés et de capteurs intelligents, ce qui contribue à limiter l’impact environnemental tout au long de leur cycle de vie.
  • Systèmes de gestion intelligente de l’énergie dans les bureaux
    La mise en œuvre de plateformes de gestion énergétique permet de surveiller et d’optimiser la consommation des équipements de bureau. Parmi les solutions envisageables, on trouve l’extinction automatique des appareils en dehors des heures de travail et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour prévoir les pics de consommation.

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II) l’informatique hybride

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Le contexte

Les nouvelles technologies informatiques, en particulier l’informatique quantique, neuromorphique ou photonique, ouvrent des perspectives révolutionnaires, mais restent encore très onéreuses, complexes et difficilement accessibles, donc selon les contextes, freinent leur adoption et surtout leur intégration dans les systèmes existants. C’est là qu’intervient l’informatique hybride pour tirer partie de plusieurs approches afin de répondre à la variété des besoins des entreprises.

L’informatique hybride repose sur l’idée de tirer parti des forces complémentaires des différentes technologies de calcul – que ce soit l’informatique classique, le cloud ou les systèmes de pointe comme les supercalculateurs, ou les plateformes quantiques émergentes. Elle offre ainsi la possibilité de tirer pleinement partie de la puissance de ces nouvelles technologies tout en compensant leurs faiblesses. Pour les tâches courantes, une entreprise utilisera l’informatique classique, tandis que pour des calculs complexes, elle optera pour des solutions quantiques ou neuromorphiques.

Pour maximiser l’efficacité, les équipes data doivent adapter intelligemment les charges de travail en équilibrant performance, coût et impact environnemental. L’informatique hybride devient alors le vrai levier d’équilibre entre innovations technologiques et durabilité, mais aussi d’optimisation des investissements des entreprises.

En 2025, l’informatique hybride devient essentielle pour gérer la complexité technologique avec flexibilité et responsabilité.

85 % des entreprises françaises considèrent le cloud hybride comme le modèle informatique idéal.

Source : Nutanix

La définition de l’informatique économe en énergie

L’informatique hybride est une approche qui combine plusieurs technologies de calcul, comme les processeurs (CPU), les cartes graphiques (GPU), les dispositifs en périphérie (edge computing), et des systèmes plus avancés comme l’informatique quantique, neuromorphique ou photonique. L’objectif est d’utiliser chaque technologie de façon complémentaire pour répondre à des besoins spécifiques, notamment aux problèmes complexes. L’IA générative est un exemple d’informatique hybride.

Cette approche optimise les performances en adaptant les ressources aux charges, tout en réduisant coûts et impact environnemental. L’informatique hybride offre une solution flexible et performante, répondant aux besoins croissants des entreprises grâce aux dernières innovations en calcul. Elle représente ainsi une évolution majeure pour adapter les infrastructures aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Des exemples d’application de l’informatique hybride
  • Simulation avancée pour la recherche et développement : Dans l’industrie pharmaceutique ou aérospatiale, l’informatique hybride combine la puissance des GPU pour des simulations classiques et les capacités de calcul des ordinateurs quantiques qui permettent, à l’échelle atomique, de modéliser des molécules ou de tester des matériaux. Cela permet de réduire le temps de mise au point de nouveaux produits ou de nouvelles technologies.
  • Sécurité et cryptographie : Avec la recrudescence des cyberattaques, l’informatique hybride permet également d’exploiter les capacités des systèmes neuromorphiques pour in fine détecter des anomalies en temps réel tandis que les calculateurs quantiques permettent de renforcer les algorithmes de cryptographie pour protéger les données sensibles.
  • Conception d’expériences utilisateurs immersives : Dans le secteur du divertissement ou de la formation, des technologies hybrides font intégrer des GPU pour concevoir des environnements immersifs en réalité augmentée ou virtuelle tandis que les systèmes neuromorphiques analysent en temps réel les interactions des utilisateurs afin d’adapter les contenus pour les rendre plus engageants. Ce dernier exemple nous amène d’ailleurs à évoquer une troisième grande tendance informatique dans cinq ans : l’informatique spatiale.

III) L’informatique spatiale

Le contexte de l’informatique spatiale

Dès 2025, au sein des principales tendances informatiques, l’informatique spatiale impose sa place au centre des préoccupations. Cette technologie émergente embrasse un attrayante palette d’innovations, alliant réalité augmentée (AR), réalité mixte (RM) et métavers, pour transformer l’interaction avec le numérique en le confondant avec l’univers réel au bénéfice de l’immersion dessinant des expériences toujours plus interactives.

L’informatique spatiale dépasse le cadre des loisirs ou du divertissement. Elle est aujourd’hui perçue comme un outil stratégique pour de nombreux secteurs : éducation, santé, commerce, et industrie. Dans les environnements professionnels, elle permet de visualiser des données complexes ou de simuler des espaces de travail. Dans le commerce, elle réinvente l’expérience client en permettant d’interagir avec des produits numériques dans un environnement réel.

En 2025, l’informatique spatiale révolutionne notre rapport à la technologie en connectant étroitement le physique et le virtuel.

D’ici 2028, 20 % des personnes vivront une fois par semaine une expérience immersive avec un contenu digital ancré en permanence dans la réalité et géolocalisé, contre moins de 1 % en 2023.

Source : Gartner

Définition de l’informatique spatiale

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Les 3 couches de développement de l’informatique spatiale1

L’informatique spatiale est quelque chose de nouveau qui allie le monde réel et le monde numérique en offrant des expériences interactives, immersives, en intégrant au monde physique des technologies comme la réalité augmentée pour intégrer les éléments virtuels à l’environnement physique, et dans lequel l’utilisateur peut interagir intuitivement avec les contenus numériques intégrés oh son environnement.

Cette technologie repose sur une cartographie précise des espaces physiques, incluant les objets et les individus qui s’y trouvent. L’informatique spatiale intègre les informations numériques au monde réel, offrant des applications en éducation, commerce, santé, jeux vidéo et industrie.

En somme, l’informatique spatiale transforme nos interactions avec la technologie, les rendant plus naturelles, immersives et personnalisées.

Vous souhaitez en savoir plus sur le sujet ou nous faire part de vos projets digitaux ambitieux ? Contactez nos experts dès à présent.

  1. Source : Gartner ↩︎

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